Texte Conditionnel pour réinventer l'édition
L'expérience de la maison d'édition D-BookeR
D-BookeR, maison d’édition spécialisée dans les publications techniques, présente l’ouvrage “Scilab” accessible en fonction des besoins de chacun grâce au texte conditionnel de Calenco.
Le texte conditionnel pour éditer Scilab à la demande
Accédez aux fondamentaux de Scilab à la demande
Ces ouvrages techniques, écrits par différents auteurs, sont assez complexes à réaliser et nécessitent un long travail de plusieurs mois. Chaque lecteur a besoin d’accéder rapidement au contenu qui l’intéresse et l’éditer. Le texte conditionnel de Calenco nous a aidé à créer une offre originale dans l’édition.
Patricia Moncorgé, gérante de D-BookeR nous présente ce projet original, tant du point de vue du contenu que des méthodologies mises en œuvre dignes d’une grande maison d’édition.
Le texte conditionnel pour s’adresser autrement à son public
Accédez directement au contenu qui vous concerne.
Q.
Patricia Moncorgé, quelle est la vocation de D-BookeR ?
R.
D-BookeR a été créé pour proposer aux étudiants, développeurs, ingénieurs, designers, animateurs 3D, et ou amateurs exigeants, un catalogue de publications informatiques pointues sur des technologies, OpenSource d’avenir (langages, outils de développement, logiciels) délaissées par les éditeurs traditionnels pour des raisons de volume et de rentabilité. Ce sont donc des outils d’apprentissage rares et efficaces dont la rédaction est confiée à des experts pour garantir au lecteur les meilleures pratiques et des exemples tirés de situations réelles.
Le texte conditionnel Calenco pour créer une offre originale
Q.
Présentez-nous le concept original des collections D-BookeR.
R.
La grande originalité de D-BookeR tient à la déclinaison très riche de ces publications tant au niveau de contenu, de la forme, que du prix. Nos ouvrages sont conçus comme un ensemble de modules thématiques qui permettent d’aborder le sujet traité sous différents angles pour répondre au mieux à la diversité des besoins. Ainsi,le lecteur peut acheter la totalité de l’ouvrage ou la partie qui l’intéresse, soit en Consultation en ligne seule (HTML5), soit en Consultation en ligne avec téléchargement (PDF, EPUB), soit au format imprimé, pour un prix allant de 2,80 à une trentaine d’euros pour l’ouvrage complet en numérique. Le lecteur est libre d’acheter le contenu à la carte.
Q.
Quelle a été votre problématique de production ?
R.
Je voulais tirer parti du numérique pour repenser la conception des manuels, souvent trop figés et contraints à une linéarité pas toujours appropriés aux besoins des lecteurs. Par ailleurs, les technologies sur lesquels portent les livres changent très vite, et il fallait pouvoir les mettre facilement à jour. Enfin, je voulais proposer la possibilité d’acheter à la carte. Pour que ce soit faisable, il fallait automatiser la production et générer les formats de sortie à partir d’une source unique. Le format DocBook était très bien adapté pour la source et j’ai cherché une solution fonctionnelle, budgétairement accessible et suffisamment polyvalente, pour pouvoir générer toutes les combinaisons de modules dans tous les formats de sortie prévus.
Pourquoi Calenco ?
Sur le marché, j’avais en gros le choix entre des solutions complètement intégrées où je perdais la main entre la saisie et la sortie, je veux dire par là qu’il y a une espèce de trou noir mystérieux où on ne sait pas trop ce qui se passe et on perd la possibilité de contrôle, et des solutions plutôt destinés à des développeurs, trop complexes à mon niveau. Calenco se situe entre les deux : il nous décharge de la partie la plus technique tout en nous en laissant une grande marge de manœuvre.
La qualité du support NeoDoc
Q.
Comment s’est déroulé ce projet ?
R.
Très bien ! J’ai trouvé auprès de NeoDoc une équipe à l’écoute, maîtrisant parfaitement son sujet, qui s’est impliquée dans mon projet comme un partenaire. Pourtant ce que je vous demandais était parfois assez complexe, comme par exemple la prise en charge du MathML. Quand quelque chose coince, NeoDoc répond toujours présent. Tous ces derniers mois, j’ai beaucoup apprécié votre réactivité et votre disponibilité (et tout particulièrement celle de Maxime) pour répondre à mes questions et procéder à des optimisations. Je ne me suis jamais sentie seule dans ce projet, et cela a été très important pour moi.
Q.
Et quelle appréciation portez-vous sur la solution Calenco par rapport aux solutions existantes ?
R.
Comme mentionné précédemment, c’est un bon compromis pour garder la main en se déchargeant de la partie la plus technique. Par ailleurs, je tenais beaucoup à travailler avec des standards ouverts, par principe, mais aussi pour l’accessibilité et la pérennité de mon projet. Ce qu’offre pleinement Calenco. Lorsque l’on part avec une technologie fermée, s’il y a le moindre problème, on est obligé de tout recommencer à zéro. Par conséquent,le fait que Calenco se fonde sur des standards permet de réduire les coûts pour tout le monde. C’est une solution très économique au regard du potentiel qu’elle offre. Enfin, de par son histoire, son approche est riche, elle propose beaucoup plus que ce dont on a besoin, du coup ça laisse des tas de perspectives d’évolution, comme par exemple la possibilité de faire des éditions multilingues. Et puis elle s’enrichit régulièrement de nouvelles fonctionnalités (on profite des demande des autres clients). Par exemple, on peut maintenant générer des slides HTML5. Quand Camille m’en a parlé, ça m’a tout de suite donné de nouvelles idées.
Le texte conditionnel s’adapte automatiquement au format de sortie
Le lecteur internaute choisit son format de publication.
Q.
Quels sont les points spécifiques que Calenco a pu résoudre ?
R.
Plein ! Tout d’abord, une excellente prise en charge du texte conditionnel. Autrement dit, la possibilité de personnaliser les différentes sorties de publication. Par exemple, j’ai voulu insérer des animations GIF dans le livre sur Scilab. Le GIF est très bien supporté en HTML, et donc en EPUB .Pour le PDF et la version print il fallait que je propose une alternative. Finalement,avec un seul fichier source, lorsque je génère le print s’affiche une image noir et blanc haute définition dotée d’un QRCode. Elle renvoie vers une galerie en ligne, dans le PDF web ou l’epub. C’est quand même génial ! Autre exemple, la coloration syntaxique. Mes manuels présentent de nombreux extraits de langages informatiques. De plus, les publications reproduisent automatiquement les colorations syntaxiques normalisées identiques à celles des outils de développement. C’est un confort énorme en rédaction et gage de qualité pour le lecteur. Et bientôt je vais tester l’insertion d’image dynamique !
D-BookeR fait le buzz pour Calenco
Q.
Quels sont, pour vous les points forts de la solution Calenco ?
R.
Tout d’abord, pas de chapelle imposée. Calenco est compatible avec XML DITA, DocBook ou même des DTD spécifiques. On ne vous impose rien. L’arbitrage est fait ensemble en fonction de votre contexte. Pour ma part, XML DocBook.
Q.
Recommanderiez-vous l’outil dans le monde de l’édition ?
R.
Plutôt deux fois qu’une ! Le problème c’est que le mot XML fait encore très peur. Finalement, il n’y a pas vraiment de différence entre saisir un texte avec l’éditeur de Calenco, MS Word ou LibreOffice. Si, il y en a une énorme, c’est plus flexible ! Aujourd’hui dans l’édition, on prend encore trop souvent le problème à l’envers : on produit un livre de manière classique et on se demande comment le passer en numérique. Un livre doit être construit en amont pour toutes les sorties. Donc, il n’y a pas de mystère, il faut passer par une solution type XML. En conclusion, Calenco a vraiment été pensé pour être convivial, et facilite même la conversion en XML de fichiers issus de traitement de texte. De plus, en prime, de bons techniciens derrière qui sont prêts à vous accompagner. L’idéal quoi ;-). Propos de Madame Patricia Moncorgé, gérante des Editions D-BookeR