Traduction technique… mode d’emploi
Réussir les traductions des notices techniques des produits et services industriels
Traduction Technique des notices
Poursuivons notre instructive lecture de la Résolution du Conseil de l'Europe à propos des traductions.
Nous avons mis en évidence dans notre précédent article à quels points les bonnes pratiques recommandées en matière de conception de mode d’emploi techniques plaident en faveur des systèmes d’écriture structurée.
Qu’en est-il de la gestion des contenus à traduire ?
Faire encore des notices techniques multilingues ?
Langue de rédaction des manuels
Les consommateurs ont facilement accès au mode d’emploi établi au moins dans leur propre langue officielle de la Communauté, de manière lisible et facile à comprendre pour eux. Dans un souci de clarté et pour faciliter leur utilisation, les différentes versions linguistiques sont présentées séparément les unes des autres.
Traduction multilingue : La traduction technique doit être claire, personnalisée, facile à lire
Trop souvent on voit encore des manuels d’utilisation multilingues, avec parfois jusqu’à une vingtaine de langues dans un seul et même support ! Deux arguments sont avancés pour justifier cela :
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des raisons « pratiques ». Un seul support, un seul schéma légendé ensuite dans toutes les langues ;
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des raisons logistiques. Au moment du packaging, on ne connait pas la nationalité du lecteur…).
Cependant il est souhaitable que ces pratiques cessent ! Deux raisons principales :
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les bonnes pratiques environnementales, pour limiter le papier inutilement gâché et qui va directement à la poubelle au déballage…
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une meilleure expérience utilisateur (UX). Même sur cet aspect, les recommandations du marketing ne doivent pas être négligées. Être plus simple, plus rapide, plus direct, plus pratique : autant d’éléments clés d’un confort utilisateur qui participe de la différenciation du produit et d’un avantage concurrentiel certain, quel que soit le type de produit…
Les fabricants de Smartphone par exemple l’ont bien compris, en jouant la complémentarité des supports multiples. Ils ont réduit leur documentation imprimée à sa plus simple expression et renvoient l’utilisateur vers une documentation disponible en ligne, directement dans la bonne langue et parfois multimédia.
Privilégier une rédaction technique simple
Communication des informations
La communication des informations répond de préférence aux exigences suivante :
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veiller à la clarté et à la précision suffisantes,
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veiller à la correction de l’orthographe et de la grammaire,
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utiliser des termes compréhensibles,
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utiliser, à chaque fois que c’est possible, des verbes à la forme active au lieu de verbes à la forme passive,
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éviter l’emploi de termes spécialisés inutiles,
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utiliser des expressions courantes,
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faire preuve de cohérence dans l’emploi des termes (c’est-à-dire que le même terme devrait toujours être utilisé pour désigner le même objet ou la même action),
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utiliser des polices de caractères qui évitent toute confusion entre les lettres minuscules, majuscules et les chiffres,
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expliquer les abréviations et les accompagner d’un texte en clair,
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faire en sorte que, lorsque des illustrations sont utilisées, elles correspondent exactement à ce que voient les consommateurs, ne concernent que les informations nécessaires et ne représentent qu’un seul nouvel élément d’information par illustration,
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faire en sorte que, lorsque des symboles sont utilisés, ils correspondent à des pictogrammes d’utilisation courante, soient facilement reconnaissables et aient toujours la même signification,
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lorsque l’on utilise une combinaison de texte et d’illustrations, choisir l’un des deux pour représenter toujours le support d’information principal,
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ne pas s’en tenir à des images dépourvues de texte, car cela ne garantit pas la clarté, les images seules n’étant pas toujours suffisamment explicites.
La plupart de ces recommandations se passent de commentaires. Du bons sens… qu’on ferait pourtant bien de ne pas négliger. Alors que cette clarté est souvent trop peu recherchée ou respectée !
Gestion simultanée des images et du texte : un outil XML comme Calenco à la rescousse !
Le dernier point aurait toutefois mérité d’être approfondi : ne pas s’en tenir à des images dépourvues de texte. Il est toujours problématique de gérer des images comportant du texte ou associées à du texte, lorsqu’ils doivent être traduits.
Basé sur XML, un outil actuel comme Calenco permet heureusement de séparer le traitement du contenu de sa mise en page, comme des images et de leur légende.
Avantage clé : la gestion des contenus multilingues, qui viennent expliciter ou légender les visuels, se fait de façon non seulement plus rapide, mais aussi plus fiable !
Conclusion : la rédaction structurée au service des rédacteurs techniques… comme des utilisateurs !
Cette Résolution du Conseil [de l’Europe] constitue donc un excellent mode d’emploi du mode d’emploi ! Un condensé des bonnes pratiques du rédacteur technique.
Si en 1998 sa mise en œuvre pouvait sembler délicate, un outil de rédaction structurée tel que Calenco permet désormais à tous les rédacteurs de mettre facilement en œuvre l’ensemble de ces préconisations.
Depuis plus de 12 ans, Neodoc développe au travers sa plateforme logicielle dédiée à la rédaction technique structurée des solutions sur mesure pour faciliter, optimiser et sécuriser la rédaction et la traduction des notices techniques. Les solutions s’appuient sur les fondamentaux de la rédaction technique et de l’écriture structurée en mettant l’usager au cœur de la rédaction. Car faciliter l’accès à la bonne information pour l’usager, c’est aussi valoriser le produit et pérenniser la relation client.